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Le promoteur Aziz NDIAYE Et sa famille à la barre, ce jeudi
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
Aziz
© Autre presse par DR
Aziz Ndiaye, promoteur de lutte
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Après 5 ans de procédure, l’affaire Aziz Ndiaye et famille sera en procès ce jeudi, devant le Tribunal correctionnel de Dakar.

Un dossier consécutif à un recel présumé de 84 tonnes de riz volé d’une valeur de 100 millions Fcfa, au préjudice du commerçant Mamadou Kébé.

L’affaire du recel présumé de riz volé impliquant le promoteur Aziz Ndiaye et deux membres de sa famille sera en procès, ce jeudi 12 avril 2018. Cela va se jouer au palais de justice Lat-Dior, à Dakar. Au banc des prévenus, on retrouve El Hadj Alé Ndiaye et Massata Ndiaye, respectivement père et frère dudit promoteur. Le procès reprend sans la présence du transporteur malien Abdou Konté, également poursuivi. En fuite depuis que la machine judiciaire a été mise en branle, il est sous le coup d’un mandat d’arrêt jamais exécuté. Les recherches conjointement menées par la Section de recherches et la Division des investigations criminelles (Dic) se révèlent infructueuses. Ce prévenu en cavale a été mandaté pour convoyer au Mali du riz d’une valeur de 100 millions Fcfa, pour le compte du commerçant Mamadou Kébé. Contre toute attente, la marchandise s’est retrouvée dans les locaux de la société du promoteur dénommée Aziz Business Company, laquelle s’active dans le commerce, le transport, l’import, l’export et l’événementiel.



Au début de l’affaire, Aziz Ndiaye et son père ont été inculpés puis placés sous contrôle judiciaire. Installé dans la cause, Massata a été mis sous mandat de dépôt puis relâché sur décision de la Chambre d’accusation, après 5 mois de détention à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Les prévenus ont toujours contesté les faits. Lors de son audition au fond, Aziz Ndiaye a déclaré ignorer que le riz était stocké dans le fameux magasin. Son père, Baye Allé Ndiaye, a indiqué ignorer l’origine illicite du riz. Et qu’il ne pouvait en douter, d’autant que la denrée en question a été déchargée en plein jour, sur présentation de factures. Quant à Massata Ndiaye poursuivi pour recel, il a contesté le vil prix allégué dans l’accusation. Il avait pourtant reconnu, à l’enquête préliminaire, avoir acheté 84 tonnes de riz à 21 millions Fcfa qu’il s’était engagé à rembourser à la partie civile, Mamadou Kébé, une fois remis en liberté. Mais la promesse n’est toujours pas suivie d’effets. Ce dossier vieux de 5 ans refait surface, devant le Tribunal correctionnel de Dakar. Ce, au moment où tous les regards sont orientés vers le procès des 30 présumés terroristes : Imam Ndao et autres.



La saison «judiciaire» des promoteurs continue

Ces derniers temps, la famille du promoteur Aziz Ndiaye s’illustre dans de nombreux démêlés judiciaires. Récemment placé sous mandat de dépôt, Babacar Ndiaye est aussi poursuivi dans une autre affaire de vol de véhicule qui lui a valu arrestation, la semaine ayant précédé le combat Balla Gaye 2- Gris Bordeaux. Une affaire qui confirme davantage la descente aux enfers des promoteurs de lutte sénégalais qui se distinguent par leurs frasques car, auparavant, il y a eu le cas Assane Ndiaye, déclaré coupable d’escroquerie aux visas. Sa licence a alors été retirée avant qu’il ne soit «gracié» par le Comité national de gestion de la lutte (Cng), 17 mois après. Alioune Petit Mbaye est sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis 2009, pour détournement et faux au préjudice de la Caisse nationale de crédit agricole (Cnca) et de la Sonatel. En 2007, après le combat de lutte opposant Bombardier et Tyson, Petit Mbaye avait bénéficié de la Sonatel d’un fonds de sponsoring. Pour disposer de cet argent, la Sonatel lui avait délivré une attestation qu’il devait présenter à la Cnca. Après avoir encaissé l’argent, il confectionne de fausses attestations au nom de la Sonatel qu’il présente à la Cnca, pour un prêt de 40 millions FCfa. Ce lui qui a valu une condamnation de 5 ans et à payer 60 millions FCfa, après avoir été jugé par défaut. Condamné le 24 novembre 2017 par la Cour d’appel de Saint-Louis à 5 ans dont un an avec sursis et à payer 300 millions à Bertrand Touly, en plus d’un mandat d’arrêt, Luc Nicolaï a été reconnu coupable de «détention de drogue, association de malfaiteurs, tentative d’extorsion». D’autres promoteurs dont nous tairons leurs noms, pour nécessité de l’enquête, qui ont maille à partir avec la Justice, ont vu leurs dossiers étouffés et gérés dans la plus grande discrétion.

Pape NDIAYE
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