L’entrée au Sénégal des médicaments destinés aux officines, aux structures de santé publiques et privées fait l’objet de contrôle et est assujettie à une validation de la Direction de la pharmacie et du médicament (DPM) dirigée par le professeur Amadou Moctar Dièye.
’’Même les dons des médicaments sont validés par une demande et, si tout le monde joue le jeu, il n’y a aucune faille qui permet de déjouer les règles’’, a confié le Pr Dièye dans un entretien avec l’APS.
Les importations se font essentiellement par le système ORBUS 2000 qui est conçu pour faciliter les procédures du commerce extérieur par des échanges électroniques entre les différents intervenants,a t-il expliqué.
’’Au niveau de la douane sénégalaise, a-t-il relevé, même pour les donations de médicaments ou tout autre médicament entrant au Sénégal, celle-ci s’en réfère à la DPM qui doit émettre une autorisation pour faire entrer les produits’’.
En somme, note le professeur Dièye, même la douane n’a pas matière à autoriser l’entrée de médicaments au Sénégal sans l’autorisation de la DPM.
’’C’est ce même processus qui est valable pour la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) qui, si elle a des médicaments au Port, la douane lui demande d’avoir une autorisation de la DPM avant de les faire sortir’’, a t-il dit.
D’ailleurs, l’entrée de la morphine à des fins thérapeutiques est assujettie à une autorisation de la DPM, a encore expliqué le professeur Dièye.