Célébrée hier lundi 7 avril, la Journée mondiale de la Santé a été une occasion pour Mme le ministre de la Santé et de l’Action Sociale d’annoncer que le Sénégal est « à la pointe du combat » dans la croisade contre le paludisme et est résolument engagé dans la dernière phase avant son élimination dans plusieurs zones.
Hier, lundi 7 avril a été célébrée la Journée mondiale de la Santé placée cette année sous le thème «vecteurs et maladies à transmission vectorielle ». A la place de grandes manifestations, le Sénégal a préféré délivrer une déclaration par son ministre de la Santé et de l’Action sociale qui a indiqué que parmi les maladies à transmission vectorielle, le paludisme est celle qui fait le plus de victimes.
Selon les estimations, il a été responsable de 660 000 décès en 2010 dont la plupart sont des enfants. Outre le paludisme et la dingue, les moustiques transmettent aussi d’autres maladies telles que la filariose lymphatique et la fièvre jaune. En revanche, la maladie à transmission vectorielle qui s’étend le plus rapidement dans le monde est la dingue dont l’incidence a été multipliée par 30 au cours des 50 dernières années. Elle compte parmi les quatre maladies tropicales négligées sur les 10 en cours de contrôle ou d’élimination. Quant au Paludisme, le ministre Eva Marie Coll Seck a déclaré que le Sénégal est « à la pointe du combat » et est résolument engagé dans la lutte en phase de pré élimination dans plusieurs zones. Et d’ajouter que la lutte anti vectorielle a été et reste un axe majeur de la stratégie nationale de contrôle de cette maladie.
Se prononçant sur cette Journée, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon a vivement interpellé les organisations internationales, les pouvoirs publics, le secteur privé tout comme la société civile et les individus sur leur rôle pour faire de la lutte anti vectorielle une priorité. Quant au directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo, il a pour sa part salué les progrès accomplis dans la région africaine pour lutter contre les maladies à transmission vectorielle.
Toutefois, il a tenu à préciser que beaucoup d’efforts restent à faire, même si l’intensification durable des interventions éprouvées offre un bon rapport coût-efficacité et réduit sensiblement l’incidence des maladies à transmission vectorielle. Il a conclu son intervention en exhortant les gouvernements et les populations à prendre des mesures de protection afin de prévenir la grande menace liée à ces petites piqûres.