Mor Ngom a présidé, hier, à Dakar, l’atelier de la revue annuelle du ministère de l’Environnement et du Développement durable. Il a apprécié positivement les niveaux de performance des programmes de son département, aussi bien sur le plan financier et technique, qui se situent respectivement à hauteur de 76 et 80 %.
La revue annuelle du ministère de l’Environnement et du Développement durable s’est tenue, hier, à Dakar. Sous la présidence du ministre de tutelle et du chef de file des bailleurs du secteur de l’environnement, elle a permis de fixer de façon consensuelle des cibles précises et réalistes à atteindre. Pour le ministre Mor Ngom, il s’agit, dans cet exercice, d’asseoir les bases d’une gestion rationnelle des ressources naturelles et de l’environnement afin de réunir, en définitive, les conditions d’une émergence dans la durabilité. Il a, à cet effet, souligné que les premières évaluations du Plan de travail annuel (Pta) ont donné des niveaux de performance très satisfaisants, aussi bien sur le plan financier que technique, respectivement de 76 et 80%. Sous ce rapport, il a félicité tous les agents du ministère, les partenaires techniques et financiers qui accompagnent, les représentants des collectivités locales et le secteur privé. Toutefois, il a reconnu que de nombreux défis restent à être relevés. Il s’agit notamment de la mise en œuvre des programmes identifiés par le Plan Sénégal émergent (Pse), la Stratégie nationale de développement durable, la Stratégie nationale des aires marines communautaires protégées, la mise en place et l’opérationnalisation d’un système de veille environnementale, ainsi que d’une stratégie de communication pour le ministère.
Pour le ministre, une attention particulière sera accordée à l’évaluation, en vue de la révision de la lettre de politique du secteur de l’environnement et des ressources naturelles de 2009-2015.
Le chef de file des bailleurs du secteur de l’environnement, Marc Boucey, a félicité le ministère pour la qualité des documents de bilan et de programmation qui facilitent le suivi de la politique. Il a cité quelques exemples d’amélioration, notamment sur le suivi de l’état des ressources naturelles, à travers des statistiques plus précises concernant les feux de brousse, la création de nouvelles aires marines protégées et l’amélioration de leur gestion. A cela s’ajoute l’amélioration du contrôle des établissements classés qui fonctionnent désormais sur une base transparente avec l’utilisation du site internet de la direction de l’Environnement et des Etablissements classés. Il a, en outre, recommandé un renforcement des efforts dans le cadre des procédures de passation des marchés publics en interne, l’amélioration des modalités de réalisation des études d’impact environnemental et l’implication des différents services dans la production des données parlantes sur la contribution de l’environnement au Pib et du développement du pays.
