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L’innovation technologique doit être au cœur des politiques agricoles (ministre)
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par DR
Le ministre sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck
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Dakar - L’Afrique doit promouvoir la compétitivité scientifique en mettant l’excellence au cœur de sa démarche pour pouvoir prétendre à un financement continu et conséquent de la recherche, a estimé le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck.


’’La recherche est au cœur de la transformation de l’univers agricole’’ a indiqué M. Seck qui présidait, mardi, à Dakar, la 12ème session de l’assemblée générale du Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).

’’Une performance agricole ne doit pas être décrétée, mais construite’’, a dit le ministre, ajoutant qu’au Sénégal, dans le cadre de cette construction, l’une des briques, est l’innovation technologique.

Pour lui, quelque soit l’investissement agricole, s’il n’y a pas une boussole, ni un changement des attitudes et des comportements au niveau du secteur agricole, qui sont induits par l’innovation technologique, on ne ferait pas les choses autrement et mieux.

’’C’est en ce sens, que la recherche doit être, au cœur de notre dispositif de transformation de l’univers agricole’’, a insisté le ministre Seck, indiquant que la recherche est un processus continu, une activité permanente.

Pour ce faire, plusieurs préoccupations doivent être prises en compte pour mieux équilibrer, la réflexion, a relevé le ministre, citant la création de systèmes d’innovation pour transformer les impacts potentiels en impacts réels et l’existence de financement conséquent et continu.

’’Nous devons être dans une compétitivité scientifique et que l’on place l’excellence au cœur de notre démarche pour avoir un financement conséquent et continu’’, a dit Papa Abdoulaye Seck.

La troisième préoccupation est un approfondissement du gap du dialogue avec les décideurs politiques et les utilisateurs des résultats de la recherche,a t-il souligné.

’’Cela signifie une nécessité et une urgence de domestiquer la science laquelle doit être l’affaire de tous, œuvrant pour tous" a-t-il indiqué.

L’autre volet consiste à un développement des synergies entre les universités et les instituts de recherche agricoles finalisés, pour aller à l’assaut des grands problèmes de développement.

A cela s’ajoute le renforcement de la coopération avec les instituts de recherche avancés.

’’Nous devons renforcer notre coopération. Cela va nous permettre d’exploiter au mieux, notre complémentarité scientifique dans le sens du respect des priorités nationales régionales et continentales’’, a soutenu le ministre.

Entre autres aspects, il a souligné un approfondissement des communautés scientifiques économiques régionales qui sont des outils majeurs d’intégration.

’’Il faut que l’on travaille beaucoup avec ces communautés, dans la prise en charge des problématiques communes à notre espace’’, a t-il plaidé.

Parlant de l’agro-écologie, il a proposé d’intensifier la recherche, pour mieux concilier les enjeux socio-économiques, environnementaux et de santé publique car, la révolution verte a montré ses limites.

’’Il faut inventer une autre révolution verte conciliant l’économie, l’environnement et la science’’, a souligné le ministre de l’Agriculture, invitant aussi à un développement des capacités d’anticipation face aux changements climatiques pour que ’’nos agricultures soient dans une dynamique de croissance ininterrompue’’.

SBS/OID/PON
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