Les ressources et dons mobilisés par l’Etat du Sénégal à fin février 2018 ont connu une légère hausse de 3,1% comparées à la même période de l’année 2017, rapporte la Direction de la prévision et des études économiques(DPEE) dans une note reçue samedi à APA.
Ces ressources et dons sont évalués à 312,7 milliards FCFA contre 303,3 milliards en février 2017, soit une augmentation de 9,4 milliards FCFA. Selon la DPEE, cette situation est occasionnée principalement à l’augmentation des recettes fiscales.
La performance observée sur la mobilisation des recettes fiscales est attribuable aux impôts indirects hors fonds de sécurisation à l’importation des produits pétroliers (FSIPP) qui s’élève à 153,9 milliards FCFA (plus 12,1%).
Cette évolution est portée essentiellement par les recouvrements au cordon douanier qui ont progressé de 15,4 milliards ou 24,1%. En effet, la TVA à l’import (45,9 milliards) et les droits de porte (33,6 milliards) se sont améliorés respectivement de 22,3% et 33,1%.
« De même, souligne la DPEE, la hausse notée dans le recouvrement de la CODEC (4,1 milliards), de la taxe sur la consommation hors pétrole (2,3 milliards) et de la TVA intérieure hors pétrole (2,4 milliards) a contribué au renforcement des impôts indirects ».
Au titre de la mobilisation des impôts directs, une légère augmentation de 0,7 milliard FCFA est notée, sous l’effet de la hausse des impôts sur le revenu (4,8 milliards) et des impôts sur les sociétés (1,2 milliard) qui se sont respectivement établis à 57,3 milliards et 52,1 milliards.
A l’inverse, la taxe spécifique pétrole (6,2 milliards) et de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (10,6 milliards) se sont respectivement repliés de 7 milliards FCFA et 5,2 milliards FCFA.