Le procès pour outrage à magistrat et provocation à un attroupement non armé ouvert vendredi contre le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias s’offre les manchettes des journaux parvenus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
"Le maire Barthélémy Dias jugé pour outrage à magistrat" renseigne Le Soleil à sa Une qui fait noter qu’"il risque 2 ans ferme".
Le journal de Hann écrit que "le parquet a requis, hier, 2 ans ferme contre le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, poursuivi pour outrage à magistrat et provocation à un attroupement non armé".
"J’accepte de sacrifier ma liberté" lit-on dans Vox populi qui rapporte ainsi des propos de Barthélémy Dias qui sera, dit-il, "fixé sur son sort le sort le 17 avril". "Le maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur devra attendre jusqu’au 17 avril prochain, pour être fixé sur son sort. En effet, à la suite des débats d’audience qui ont duré plus de 11 heures, le juge Mamadou Yaxam Keïta a mis en délibéré l’affaire jusqu’à la date sus-mentionnée".
Le quotidien affiche à sa Une que "Dias garde le rythme", "répète
ses propos à la barre" et le parquet requiert 2 ans de prison ferme contre lui.
"La prison ne fait pas peur à Barthélémy Dias. Emmitouflé dans un grand boubou traditionnel de couleur blanche, le maire de Mermoz Sacré-Cœur, dans un français bien châtié et posé, n’a pas caché son intention de rejoindre son mentor en prison (Khalifa Sall, ndlr)" lit-on dans la livraison du journal.
"Jugé hier pour outrage à magistrat", "Barth risque 2 ans de prison" (Enquête), "outrage à magistrat, Barthélémy risque deux ans ferme" (Walf quotidien), "Barthélémy Dias reprécise ses propos mais risque 2 ans" (L’Observateur) et "Son délibéré renvoyé au 17 avril, Barthélémy Dias encourt 02 ans ferme" (Sud quotidien).
C’est dire que le procès d’hier du maire Barthélémy Dias au tribunal des flagrants délits de Dakar occupe une place de choix dans les quotidiens. Toutefois certains comme Enquête et Walf quotidien ont tenté de percer les perspectives de retrouvailles politiques entre l’ancien président de la République Abdoulaye Wade et le patron du Rewmi, Idrissa Seck.
"A l’orée de la présidentielle de 2019, les marchandages politico-électoralistes s’emballent. Un vent de décrispation souffle depuis ce 4 avril dans les relations souvent tumultueuses entre Idrissa Seck et les Wade" écrit Enquête alors que Walf quotidien laisse entendre que "Idy et Wade reprennent langue".
Pour sa part, l’Observateur ouvre ses pages au ministre de la Santé et responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir),
Abdoulaye Diouf sarr qui est revenu sur les avancées du secteur de la santé et "la solidité" de sa formation politique et du régime face, dit-il, à une "opposition qui ne peut ébranler notre régime".