Les femmes ont toujours été victimes de violences. Ces violences désignent l’ensemble des comportements individuels ou collectifs violents reposant exclusivement sur la femme et jusqu’à 70% en sont victimes au cours de leur vie.
On estime que, dans le monde entier, une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie. Les femmes et les filles représentent près de 80% des victimes découvertes faisant l’objet de traite tous les ans à des fins de prostitution, de travail forcé, d’esclavage ou de servitude. Plus de 130 millions de filles et de femmes actuellement en vie ont subi des mutilations génitales féminines, principalement en Afrique et dans certains pays du Moyen-Orient.
Il ne s’agit donc pas seulement de violences conjugales comme la plupart pourraient le prétendre. C’est pourquoi a été pensée la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes dans l’optique de dénoncer ce fléau et de trouver des solutions. C’est donc une journée pour sensibiliser l’opinion publique sur la question, l’occasion de faire le point.
Au Sénégal et dans la plupart des contrés, selon les mœurs, tout ce qui arrive aux femmes n’est que mérite. Car généralement ce sont les femmes qui sont les victimes de ce qui est présenté comme une tendance collective ou culturelle à autoriser ou à inciter ce type d’agressions récurrentes. Ainsi, 220.000 femmes par an ont été victimes de violence conjugales, mais moins d’une sur trois s’est déplacée à la police ou à la gendarmerie. A cet effet, des nombreuses personnes, collectivités, organismes humanitaire ou politiques se sont attachés à dénoncer ces sévices.
Au Sénégal, l’association des femmes juristes du Sénégal travail en ce sens en proposant des suivis psychologiques, aides juridiques aux victimes qui se manifestent et un débat sera organisé aujourd’hui au théâtre national Daniel Sorano en l’honneur de cette journée.