Le leader du parti Rewmi est d'avis que toute l'opposition ne doit pas faire un bloc derrière un candidat pour le premier tour de l'élection présidentielle de 2019. Idrissa Seck appelle à une pluralité des candidatures et, est certain que l'actuel président va perdre au moins 10 points de son pourcentage des dernières élections législatives (49,48%). Ce qui profiterait à l'opposition qui se retrouverait au premier tour avec plus de 60% des voix.
"L'élection présidentielle n'est pas l'élection législative. C'est le rendez-vous d'un homme avec son peuple. Il faut qu'il y ait un maximum de candidats. Parce que les dernières élections législatives nous ont démontré que Macky Sall est en dessous des 50% et qu'il risque de régresser encore de 10 ou de 15 points", dit-il sur Rfi, où il était invité pour se prononcer sur le verdict rendu vendredi par le tribunal sur le procès Khalifa Sall.
Idy de conclure ainsi que "peu importe comment les 60 ou 65%, au premier tour, de l'opposition se redistribuent entre les candidats de l'opposition. L'important étant qu'un accord soit trouvé entre tous les leaders de l'opposition que le mieux placé serait soutenu par les autres. Et qu'un programme minimal de rupture attendu par les Sénégalais soit mis en place".
Par ailleurs, l'ancien Premier ministre s'est également prononcé sur ses retrouvailles avec l'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade. "Je ne travaille pas avec lui, mais je suis heureux de m'être réconcilié avec lui et Karim. J'ai retrouvé en lui, le père et j'ai retrouvé en Karim, le frère. Qu'ils me soutiennent ou pas, qu'on s’entende ou pas, sur le plan politique, c'est ma responsabilité et mon engagement de restaurer sa dignité. Pas pour sa personne, mais pour le bénéfice du Sénégal", a-t-il confié à nos confrères.