Le Comité régional de coordination et de suivi (CRCS), instrument du Programme national de développement de la petite irrigation locale (PNDIL), a été installé mardi lors d’un comité régional de développement consacré à la maîtrise des eaux de ruissellement à des fins d’irrigation, a constaté l’APS.
Au cours de la rencontre, les acteurs se sont imprégnés des missions, rôles et responsabilités de la Direction des bassins de rétention et lacs Artificiels (DBRLA).
Selon Meïssa Goudiaby, de la DBRLA, la mise en œuvre de ce programme du ministère de l’Agriculture "va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales et péri-urbaines, à travers le développement d’activités agro-sylvo-pastorale, acquacoles et sylvicoles".
Pour l’heure, "la mise sur pied du CRCS de Diourbel va permettre de fédérer l’ensemble des actions et d’optimiser surtout les interventions au niveau du terrain", dit M.Goudiaby, qui a salué la possibilité offerte par ce cadre placé sous l’autorité du gouverneur avec l’ensemble des techniciens.
Au total, 70 sites potentiels sont classés dans la base des données, a fait savoir M.Goudiaby, soulignant que le Sénégal est dans la phase de finalisation des procédures avec la Banque africaine de Développement (BAD), un des bailleurs du projet.
Le PNDIL concerne les populations les plus vulnérables notamment les producteurs agricoles et forestiers, les éleveurs et les pêcheurs dont femmes et jeunes.
Pour une durée totale de 20 ans, son coût global est estimé à 149 .233.450.000 francs CFA dont 47.117.695.000 francs CFA pour la phase prioritaire étalée sur 5 ans.
Le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation dans le Sahel (PARIIS), qui est déroulé dans le cadre du CILSS, va aussi démarrer incessamment au niveau de la vallée du Fleuve Sénégal, dans le Bassin arachidier, et en Casamance.
Selon M.Goudiaby, ce projet va permettre de positionner les interventions dans l’irrigation pour un coût global de 17.569.000.000 francs CFA.