Dakar (Sénégal) - Le chercheur sénégalais, Babacar Mbaye Diop, rappelle l’obligation étatique de protéger les citoyens sénégalais devant les rapts d’enfants notés dans le pays.
« L’Etat a l’obligation de protéger les citoyens sénégalais et nos enfants. J’ai entendu dire qu’il y a 50 commissariats de police, mais pourquoi attendre qu’il y ait des rapts d’enfants pour en augmenter ? Gouverner c’est aussi prévoir, il ne faut pas attendre qu’il y ait des évènements malheureux pour ouvrir des commissariats », a dit le professeur de philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Babacar Mbaye Diop dans un entretien avec APA.
« On ne connait pas ces choses (rapt d’enfants) en tant que Sénégalais. Mais il faut savoir qu’on n’est pas seuls dans ce pays. Aujourd’hui, nos frontières sont ouvertes. Dans beaucoup d’autres pays, on avait entendu parler de sacrifices humains », a souligné le spécialiste de l’Art et de la Culture africains.
Il a ajouté que malgré la méconnaissance des « raisons », on entend ces choses qu’à « l’approche des élections ».
Ne ménageant surtout pas les parents dans cette mission de protection des enfants, Babacar Mbaye Diop estime que l’Etat doit être « fort » sur les mesures prises pour la fin de la mendicité des talibés dans la rue, car représentant « la proie facile ».