La société civile sénégalaise tient une conférence de presse ce mercredi 21 mars suite aux meurtres et enlèvements d’enfants qui secouent le Sénégal depuis quelque temps.
Au siège d’Amnesty International où ils sont retrouvés, ces défenseurs des droits de l’homme ont mis les autorités devant leurs responsabilités. Pour Amsatou SOW SIDIBE, qui a pris part à la rencontre, il y a vrai problème de sécurité qui se pose au Sénégal.
« Les ministres de l’intérieur et de la justice doivent jouer leur rôle en matière de sécurité et le gouvernement globalement doit travailler à instaurer une justice sociale », indique le professeur de droit.
Et pendant qu’il est question de sécurité, Amsatou SOW SIDIBE n’a pas manqué de mettre à l’index l’Agence pour la sécurité de proximité qui aurait pu être une alternative. Seulement, indique-t-elle, « les Agents de Sécurité de Proximité, même s’ils sont des milliers, n’ont pas encore les capacités requises pour contribuer à la sécurité. Il faut les réorganiser ».
Amsatou SOW SIDIBE a également tenté d’expliquer le phénomène. Et c’est pour ensuite faire appel aux autorités religieuses et coutumières qui, selon elle, « doivent parler aux charlatans qui demandent du sang et des organes d’enfants pour des sacrifices…»