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Jakaarlo Bi: Révélations sur cette polémique qui a fracturé l’équipe et fait craquer Khalifa Diakhaté
Publié le lundi 19 mars 2018  |  Yerimpost
Songué
© Autre presse par DR
Songué Diouf, chroniqueur à la Tfm
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YERIMPOST.COM Votre blog préféré a fait une plongée dans les coulisses de la polémique qui a secoué Jakaarlo Bi pour démêler le vrai du fantasme et reconstituer les faits marquants depuis cette soirée du 9 mars, à la minute où le « professeur » Songué Diouf a lâché cette phrase fatidique dans laquelle il fait un lien entre l’habillement indécent des femmes et les viols. La bombe était lâchée. Les autres chroniqueurs, qui n’ont rien relevé, ne se doutaient pas à ce moment que cette phrase allait déclencher une forte, violente et interminable crise.

Dès le lendemain, intellectuels, commentateurs, associations… se sont emparés de ce dérapage verbal. De dénonciations en indignations, de démentis en corroborations, le débat entre anti- et pro-Songué s’est intensifié et a gagné en virulence. Les femmes ont multiplié les récriminations, les associations féministes sont montées au créneau. Songué Diouf a fait une sortie qui a ajouté à la controverse, tentant d’expliquer ses propos et déclarant les assumer alors que l’opinion attendait de lui des excuses plates.

Le pic de la polémique a été atteint lorsque le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) s’en est mêlé pour condamner les propos du « professeur » et mettre en demeure TFM de ne pas rediffuser l’émission.

L’un des chroniqueurs, Bouba Ndour, sans doute échaudé par la tournure prise par la crise, s’est publiquement désolidarisé de son collègue, estimant qu’il devait présenter des excuses au lieu de se fendre d’explications. Cette sortie a fracturé l’équipe et mis sur la sellette Khalifa Diakhaté, le présentateur qui a fait recruter dans le talk show ce « professeur » têtu par qui le scandale est arrivé.

Pour ne rien arranger, les associations féministes ont porté l’affaire en justice, servant une citation directe à Songué Diouf, à Bouba Ndour et à Khalifa Diakhaté pour apologie de viol, injures publiques, stigmatisation d’un sexe… A partir de ce moment, a appris Yerimpost, la direction du groupe Futurs Médias a commencé à manifester des signes d’irritation qui sont parvenus aux oreilles de Songué et de Diakhaté.
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