Kaffrine – Des responsables de la direction des bassins de rétention et lacs artificiels (DBRLA) ont installé, jeudi, à Kaffrine (centre) un comité régional de suivi et de concertation dans le domaine de la maîtrise de l’eau à des fins agro-sylvo-pastorales, a constaté l’APS.
Kaffrine, 15 mars (APS) – Des responsables de la direction des bassins de rétention et lacs artificiels (DBRLA) ont installé, jeudi, à Kaffrine (centre) un comité régional de suivi et de concertation dans le domaine de la maîtrise de l’eau à des fins agro-sylvo-pastorales, a constaté l’APS.
"Ce comité régional de coordination et de suivi des bassins de rétention et des lacs artificiels est installé à Kaffrine dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de développement de la petite irrigation locale (PNDIL)", a expliqué le représentant de la DRBRLA, Maïssa Goudiaby.
La rencontre a été présidée par le gouverneur de Kaffrine, Jean Baptiste Coly, en présence des autorités administratives, des chefs de service et des élus locaux.
"Nous sommes-là pour installer le répondant du niveau national du PNDIL, c’est-à-dire le niveau régional qui maintenant va servir de cadre fédérateur à toutes les interventions dans le domaine de la maîtrise des eaux de ruissellement à des fins de développement agro-sylvo-pastoral et aquacole et piscicole", a ajouté M. Goudiaby.
Selon lui, le PNDIL est un programme qui veut faire la différence avec les programmes antérieurs. "Il dispose de l’ensemble de la chaîne de valeurs jusqu’aux équipements et à la professionnalisation des produits", a-t-il soutenu.
Pour M. Goudiaby, par ailleurs directeur des études et de la planification et de suivi évaluation à la direction des bassins de rétention et lacs artificiels (DBRLA), la région de Kaffrine a d’énormes potentiels en matière de rétention d’eau à des vocations agro-sylvo-pastorales.
"Kaffrine connait beaucoup d’inondation, par conséquent nous pensons que cette eau doit être récupérée pour soutenir l’activité des paysans et aider à la résilience par rapport à l’insécurité alimentaire et au changement climatique", a-t-il estimé.
Le PNDIL "va former, construire, accompagner la mise en valeur, capitaliser, équiper en pistes, en magasin et va aider à la professionnalisation des producteurs", a indiqué M. Goudiaby.
Dans les interventions du programme, a-t-il fait savoir, "nous avons des ouvrages de retenu, des marres pastorales, des bassins de rétention, des digues de retenu entre autres. Le programme va se positionner sur les aménagements secondaires entre autres volets".
"Nous sommes en train de finaliser le processus d’évaluation pour mettre le document sous format à la Banque africaine de développement (BAD) et pour envisager son démarrage dès la fin le mois de janvier 2019", a laissé entendre Maïssa Goudiaby.
Pour la phase prioritaire de ce programme, a-t-il rappelé, "nous sommes à 47 milliards de francs CFA et plus sur les 200 ouvrages à aménager". "Et, sur les 20 ans nous sommes à 147 milliards et plus", a-t-il ajouté.