Les responsables politiques de l’Apr de Matam commune se sont retrouvés encore en conclave, ce week-end, autour d’une réunion non autorisée par le préfet du département et convoquée par le coordonnateur départemental Mody Sy, par ailleurs Pca de la Sones. Dès l’entame des discussions, de chaudes controverses ayant trait à l’appréciation de l’ordre du jour mettront fin à la rencontre qui ne durera que le temps des retrouvailles …
La réunion de retrouvailles des « Apéristes » de la commune de Matam a encore tourné aux tiraillements. En moins d’un tour d’horloge, les responsables locaux de l’Apr, excepté le président du conseil régional qui était absent, ont réussi à verser une nouvelle fois dans des querelles de positionnement.
La controverse partira de l’appréciation que les ténors politiques feront sur le libellé de l’ordre du jour. A l’absence de Mody Sy (pour deuil familial), on cooptera le doyen Abdourahmane Touré pour présider la réunion. La satisfaction de ce dernier qui avait commencé à magnifier l’esprit de dépassement des responsables politiques ne sera toutefois que de courte durée.
Si, dans l’entendement du président de séance, comme pour bon nombre de responsables du reste, il s’agissait d’officier pour la mise en place d’un comité électoral, c'était tout autre pour le doyen Mody Sy qui, après avoir pris congé, est revenu dans la salle en catimini suivi de son staff. « L’ordre du jour ne porte pas sur la mise en place d’un comité électoral, c’est plutôt un processus de mise en place. Au demeurant on doit trouver aujourd’hui tout juste les modalités d’une mise en place du comité électoral », fulmine-t-il à l’endroit de l’assemblée.
Sur le coup, l’intervention du coordonnateur jugée mal appropriée par plusieurs responsables politiques, notamment le maire de la commune de Matam, laissera la place à une véritable cacophonie. Modalités, processus, mise en place d’un comité électoral. Après les jets de pierres, c’est l’appréciation des mots qui divisera cette fois les responsables de l’Apr commune de Matam.
En moins d’un tour d’horloge, les responsables verseront une nouvelle fois dans une querelle de positionnement et d’appréciation avec des propositions qui trouveront du mal à se concrétiser. Conscients par la suite qu’ils ne pourront jamais relever le défi d’arriver à un large consensus, ils mettront fin à la rencontre sans se dire au revoir.
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