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Lutte sénégalaise: Zoom sur la percée des Pikinois Boy Niang 2 et Ama Baldé
Publié le jeudi 15 mars 2018  |  Agence de Presse Africaine
Boy
© Autre presse par DR
Boy Niang 2, lutteur
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Dakar (Sénégal)- Longtemps considérés comme des espoirs de la lutte sénégalaise avec frappe, Boy Niang 2 de l’écurie De Gaulle, et Ama Baldé de l’écurie Falaye Baldé, deux jeunes loups aux dents longues, semblent avoir réussi leur +examen de passage+ dans la cour des grands, après avoir gagné leurs derniers combats de fort belle manière.

Tous deux habitants de Pikine (banlieue dakaroise), tous fils de lutteurs, ils affichent le même palmarès (13 victoires et 2 défaites) et nourrissent le même espoir de porter haut le flambeau de leur département dans l’arène sénégalaise.

Les lutteurs d’aujourd’hui s’identifiant de plus en plus à une localité, les Pikinois n’ont, eux, plus connu de «Roi des arènes» depuis le célèbre Tyson, même si un des anciens lieutenants de celui-ci (Eumeu Sène) en découdra prochainement avec l’actuel détenteur de ce titre, le Mbourois Bombardier.

Boy Niang 2, fils d’un ancien lutteur surnommé « De Gaulle », a surclassé dimanche dernier Sa Thiès, frère de l’ancien Roi des Arènes, Balla Gaye 2 et habitant de Guédiawaye (banlieue dakaroise).

Son combat avec Sa Thiès vient en partie du fait qu’il a longtemps défié le grand-frère BG2, mais se heurtait à chaque fois à une réponse méprisante.

Beaucoup d’observateurs estiment que sa confrontation avec BG2 est inévitable, si ce dernier n’était pas engagé dans un combat pour le 31 mars prochain contre Gris Bordeaux de Fass. Car, en sus d’avoir battu son petit-frère, il a également terrassé son ami et voisin Gouye Gui.


« J’ai prouvé à Sa Thiès que je suis meilleur que lui. Sa Thiès a été brave en tenant bon, ce n’était pas facile. On doit arrêter de me minimiser et accepter que je suis un grand lutteur et désormais la porte de la cour des grands m’est ouverte », a-t-il déclaré après son succès contre Sa Thiès.


Pour le pensionnaire de l’écurie Falaye Baldé, Ama Baldé (12 victoires et 2 défaites), son duel du 17 février dernier contre Papa Sow a ému les amateurs. Dans une confrontation dirigée en main de maître, le fils du défunt champion Falaye Baldé a battu l’expérimenté lutteur de Fass en moins d’une minute.


Suffisant pour que d’aucuns disent que la revanche a sonné contre un des souteneurs de Papa Sow, en l’occurrence Modou Lô de l’écurie Rock Energie des Parcelles Assainies (banlieue dakaroise), un des lutteurs les plus cotés de l’arène de par sa technique et sa popularité. Leur adversité remonte en effet depuis les séances de « Mbapatt » (lutte simple) lors desquelles le lutteur des Parcelles (banlieue) l’avait battu.

La lutte sénégalaise avec frappe connait une petite crise dans l’organisation des combats des ténors, après le retrait de certains sponsors, notamment les structures de téléphonie mobile.

Néanmoins la popularité de ce sport traditionnel reste intacte, surtout en lutte simple où le Sénégal réalise à chaque fois des prouesses dans les tournois de la sous-région.




ODL/te
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