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Pas de confiscation des biens de Karim Wade (justice française)
Publié le jeudi 15 mars 2018  |  Agence de Presse Africaine
Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président Abdoulaye Wade
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Dakar (Sénégal) - Le magistrat de la Cour d’appel de Paris a écarté toute idée de saisine des biens en France de Karim Wade, en confirmant intégralement le jugement rendu le 26 septembre 2016 par le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris selon lequel l’enrichissement illicite reproché au fils de l’ancien président sénégalais n’a pas d’équivalent en France.

Les biens sur lesquels l’Etat du Sénégal voulait mettre la main portent, entre autres, sur un appartement sis rue de la Faisanderie, dans le XVIe arrondissement de Paris, ainsi qu’un compte bancaire domicilié à l’agence Paris-Madeleine de la Société générale (au solde de 48 000 euros) appartenant à Karim Wade.

Concernant Ibrahim Aboukhalil-dit « Bibo Bourgi», le codétenu de Karim Wade, le parquet avait sollicité la confiscation de son appartement rue Émile-Ménier, dans le XVIe arrondissement de Paris, détenu par une SCI parisienne, elle-même propriété d’une société basée au Luxembourg.

Mais là encore, le TGI avait opposé une fin de non-recevoir à cette requête, au motif que la justice sénégalaise « ne mentionne à aucun moment la SCI Aisa [Paris] et la SA Djoz [Luxembourg], de sorte qu’il est impossible d’établir un lien entre les parts de ces sociétés et l’infraction reprochée à M. Aboukhalil ».

L’Etat du Sénégal n’étant pas partie prenante à la procédure, la décision d’un éventuel pourvoi en cassation appartient uniquement au parquet.

Les avocats du fils de l’ancien président sénégalais se sont réjouis de la confirmation de l’intégralité du jugement rendu le 26 septembre 2016 par le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris qui interdit à l’Etat du Sénégal de saisir les biens de Karim Wade se trouvant en France.

« La justice a été rendue à Paris, conformément à la loi, par des magistrats intègres et indépendants », clame le collectif des avocats de Karim dans un communiqué reçu mercredi à APA.

Selon les défenseurs de l’ancien ministre d’Etat, « cette nouvelle défaite de l’État du Sénégal dans les procédures internationales s’ajoute à tous les échecs qui lui ont été infligés tant par la Cour de justice de la CEDEAO ou le Groupe de travail des Nations Unies ».

Pour eux, cette victoire face à l’Etat permet à « Karim Wade d’exercer ses droits civils et politiques par une candidature effective à l’élection présidentielle de février 2019 ».


ARD/cat
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