Le promoteur du Festival international de rap de Saint-Louis "rapandar", Sidy Diop "Dix-mille problèmes", a déploré vendredi le manque de soutien à cette manifestation du hip-hop prévue du 30 avril au 3 mai à la place Faidherbe et à Pikine.
‘’Le rapandar est la deuxième manifestation culturelle de la ville après le festival international de jazz, mais contrairement à cette dernière il ne bénéficie pas de beaucoup de soutiens’’, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.
Pour autant, le promoteur de ce festival, qui ne s’est pas tenu depuis 2011 faute de moyens, ne compte pas baiser les bras, car ‘’mû par le souci d’apporter un plus à la jeunesse saint-louisienne’’.
"Beaucoup de villes en Europe et aux Etats-Unis veulent organiser ce festival mais ma préférence va à Saint-Louis, que je rêve de transformer en capitale africaine de la culture", a déclaré le promoteur, qui attend plus de 250 groupes locaux et étrangers.
Il remercie le ministère de la Culture qui a mis à sa disposition une sono ainsi que la mairie et les hôteliers pour leur appui à l’initiative, dont l’objectif est de contribuer à l’animation culturelle de la vieille ville.
Outre l’aspect culturel, ce festival a des retombées au plan économique et, durant les trois ans qu’il ne s’est pas tenu, beaucoup de Saint-louisiens l’ont déploré, indique le promoteur.
Des ateliers de formation en écriture hip-hop pour les jeunes artistes se tiendront en marge des spectacles.
