A l’instar des autres pays africains, le Sénégal a célébré jeudi dernier, la journée de la renaissance africaine. Une manifestation s’est déroulée dans la sobriété au Monument de la Renaissance, à Ouakam, en présence des enfants et des jeunes.
La journée de la Renaissance a été célébrée, le jeudi 03 avril dernier, au Monument de la Renaissance africaine. Les organisateurs ont profité de l’occasion pour sensibiliser le public composé essentiellement d’élèves mais aussi de jeunes. A travers une visite guidée des lieux, ces derniers ont pu se ressourcer grâce au savoir de leurs mentors. Pour l’administrateur du monument Abdel Khader Pierre Fall : « Pour cette première édition, nous avons choisi la jeune génération car nous pensons que c’est une cible de confiance. En faisant la sensibilisation pour cette frange qui contribuera demain au développement de l’Afrique, on aura réussi notre mission. Celle d’amener les jeunes à prendre en charge la renaissance, le développement de l’Afrique par les Africains.»
A travers une matinée de conte, les organisateurs ont tenté si bien que mal de sensibiliser leur public autour de la thématique de la renaissance africaine avec le professeur Lamane Mbaye. « En sensibilisant le public autour de la thématique, c’est les amener à prendre plus conscience du devenir de l’Afrique afin que des civilisations ne soient plus niées, la couleur noire ne soit plus sous-estimée », a lancé M. Fall. Aujourd’hui, même si la commémoration de la Journée de la renaissance africaine a été inspirée par l’ancien chef d’Etat,Abdoulaye Wade, l’administrateur du monument de la renaissance estime que le concept existe depuis fort longtemps. « Pour preuve Cheikh Anta Diop en 1946 a travaillé sur la renaissance de l’Afrique. Des chefs d’Etat ont aussi théorisé et vulgarisé ce concept».
Pour ce qui est du programme Sénégal émergent, l’administrateur du monument de la renaissance a soutenu que « tout comme la renaissance qui est un legs, il faut toujours privilégier les aspects internes. L’émergence n’est pas l’œuvre d’un seul pays mais de tous les Africains.» Parlant de la Biennale des Arts, M. Fall a soutenu que son institution va participer au “Off“.
A cet effet, il y aura un artiste qui viendra de la Casamance, des artistes chinois mais aussi des performances qui seront tenues entre des artistes de la localité et ceux venant d’autres horizons. M. Fall a aussi annoncé le lancement d’un site et un programme d’offres de manifestations pour le public. Une manière de faire savoir que la gestion se redresse avec l’appui de la tutelle.