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Crei- Aida Ndiongue pas encore blanchie
Publié le mercredi 7 mars 2018  |  Rewmi
Les
© aDakar.com par DF
Les avocats de Aida Ndiongue portent la réplique au procureur de la République
Les avocats de Aida Ndiongue ont tenu une conférence de presse, le lundi 20 janvier dans un célèbre hôtel, pour réagir à la sortie du procureur de la république sur le patrimoine de leur client. Selon le pool d`avocats, le procureur a simplement violé le secret de l`instruction. Pour cela, ils annoncent une plainte contre Serigne Bassirou Guèye. De très fortes notabilités du Parti Pémocratique Sénégalais font partie des avocats. Il s`agit de Me Souleymane Ndéné Ndiaye et de Me Amadou Sall.
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Le non-lieu accordé par la CREI à Aida Ndiongue ne signifie pas que l’ex sénatrice est blanchie. L’affaire relative à l’escroquerie et au détournement de deniers publics est toujours en attente et devra faire l’objet d’un jugement, a révélé hier, le Ministre de la Justice.

Madame Aida Ndiongue n’est pas encore tirée d’affaires. Si l’on se fie aux propos du Garde des Sceaux, elle n’a été blanchie que pour le délit d’enrichissement illicite. Mais pour ce qui est du délit de détournement de deniers publics, la Cour suprême a déjà condamné la militante libérale, a fait savoir le Ministre de la Justice. Qui précise que le non-lieu prononcé par la Cour de répression de l’enrichissement illicite ne concerne que les délits de corruption et de détournement de deniers publics prononcés par la Cour suprême. « En ce qui concerne Madame Aida Ndiongue, il y avait deux procédure distinctes : celle qui a été tranchée par la juridiction de droit commun, le tribunal de grande instance de Dakar, la Cour d’appel et la Cour suprême. Et cette décision portait sur l’escroquerie et le détournement de deniers publics. Sur ces questions, la Cour suprême a condamné Madame Ndiongue et a ordonné la confiscation de ses biens », a-t-il souligné. Et Ismaila Madior Fall de persister : « la deuxième procédure porte sur le délit de corruption et le délit sur l’enrichissement illicite. C’est différent. La commission d’instruction a décidé qu’on ne peut la condamner pour délit d’enrichissement illicite. Donc, elle a ordonné le non-lieu et la restitution de ses biens ». Le ministre précise que « ce sont les biens qui ont été saisis par la Crei qui vont être restitués et non ceux qui ont été saisis par la Cour suprême ». Selon Ismaila Madior Fall, le non-lieu de la Crei n’entame en rien la décision rendue par la Cour suprême qui, « dans l’organisation judiciaire, est supérieure à la commission d’instruction de la Crei ».

Georges Emmanuel NDIAYE
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