La coordination des Jeunesses de la majorité présidentielle (JMP) a renouvelé son soutien au président Macky Sall dans ses efforts sur la demande sociale, mais elle lui rappelle les exigences de ses compatriotes de combattre l'impunité des mauvais gestionnaires de fonds publics et la transhumance politique.
"Les JMP félicitent et encouragent le gouvernement et lui témoignent (leur) engagement et (leur) détermination sans faille à accompagner le président de la République et le gouvernement dans toutes les initiatives devant nous permettre de relever le pari du développement de notre pays", lit-on dans un communiqué parvenu vendredi à l'APS.
Tenue mardi dernier à la permanence nationale de la Ligue démocratique (LD), la dernière session ordinaire de la coordination des JMP coïncidait avec la commémoration des deux ans de l'accession de Macky Sall à la tête de l'Etat du Sénégal, une occasion pour "dresser un bilan satisfaisant de la gestion de l'actuel régime".
"Un bilan qui s'articule autour de la satisfaction de la demande sociale, du renforcement du pouvoir d'achat des ménages, de l'accélération économique et de l'amélioration des conditions de vie et d'existence des Sénégalaises et des Sénégalais à travers des initiatives et des mesures de haute portée sociale", soutiennent les jeunesses de la majorité.
Ainsi soulignent-elles la maîtrise de l'inflation, la baisse de l'impôt sur le revenu, la diminution des coûts du loyer, la couverture maladie universelle, les bourses de sécurité familiales, les cartes d'égalité des chances, la recherche de l'efficience et de l'efficacité dans l'utilisation des ressources publiques et la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance, etc.
Cependant, la coordination des JMP "tient à rappeler à tous et à tous les engagements pris devant le peuple sénégalais de combattre l’impunité, de promouvoir la justice équitable et de renforcer la démocratie", selon son coordonnateur national, Birame Faye, et son porte-parole, Amadou Coulibaly.
"Ainsi, sur la transhumance, les JMP pensent que celle-ci ne devrait aucunement promouvoir l'impunité des dignitaires de l’ancien régime impliqués dans des scandales avérés encore moins remettre en cause le principe de la reddition des comptes et de la bonne gouvernance", précisent MM. Faye et Coulibaly, au nom de leurs camarades.
