L'Autorité nationale d'assurance qualité de l'enseignement supérieur (Anaq-Sup) a remis ce mardi ses rapports 2015 et 2016 à la tutelle. Présidant la cérémonie de remise, le ministre de l'Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, a informé que le rapport a pointé, entre autres, les difficultés liées à l'application du système LMD (Licence-Master-Doctorat).
Il dit : "Malgré la loi et des décrets d'application (y relatifs), il y a encore une difficulté à avoir une même compréhension du système LMD dans tous les établissements d'enseignement supérieur publics et privés du Sénégal. D'où un certain nombre de recommandations formulées dans le rapport."
Autres points soulignés par l'étude : la gouvernance, les infrastructures (surtout au niveau du privé), les équipements scientifiques et techniques, notamment.
Petite consolation : l'adhésion des établissements d'enseignement supérieur aux évaluation de l'Anaq-Sup. "Nos établissements n'étaient pas, auparavant, habitués à cette culture d'assurance qualité. Des établissements, au départ, ont soumis peu de dossiers, rappelle Mary Teuw Niane. On a vu que le nombre de dossiers a été multiplié, au moins, par 4 en l'espace de 4 ans. Et au sein des établissements même il y a des cellules d'assurance qualité. Et il y a une meilleure prise en charge du fonctionnement de ces cellules d'assurance qualité au moins dans le secteur de l'enseignement supérieur."
Secrétaire exécutif de l'Anaq-Sup, Pape Guèye a présenté la structure qu'il dirige : "(Il s'agit d'une) personne morale de droit public dotée de l'autonomie financière et de fonctionnement dont les missions consistent essentiellement, comme le stipule le décret 0837-2012 du 11 août 2012, à œuvrer pour le renforcement de la qualité et de la pertinence du système par l'accompagnement des établissements et par le témoignage sur leur qualité et sur celle de leurs programmes et filières."