Le réalisateur burkinabè Idrissa Ouédraogo est décédé ce dimanche matin, à Ouagadougou, à l’âge de 64 ans, des suites de maladie, a appris APA, de sources médiatiques.
La nouvelle a été annoncée au journal de 7 heures de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) qui a promis de revenir sur cette information avec de plus amples détails.
Selon le site d’information de Lefaso.net qui cite un communiqué de l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB), le décès de Idrissa Ouédraogo est survenu très tôt, ce dimanche matin, à 5h30 mn, dans une clinique de la capitale burkinabè.
Né le 21 janvier 1954 à Bankora (ouest du Burkina Faso), Idrissa Ouédraogo est considéré comme l’un des réalisateurs burkinabè le plus célèbre.
Il est, avec Gaston Kaboré, les deux Burkinabè à avoir déjà remporté l’Etalon d’or de Yennega, la plus prestigieuse récompense lors du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
C’est avec son Film ‘’Tilaï’’ qu’il a remporté en 1991, L’Etalon d’or de Yennenga au FESPACO. Une année auparavant, il remportait le grand prix du Jury au Festival de Cannes avec la même œuvre cinématographique.
Entre autres films qu’il a produits, l’on retient ‘’Yaaba’’ (Grand-mère) en 1989, ‘’Tilaï’’ (La loi) en 1990, ‘’Samba Traoré’’, en 1992, ‘’Kato, Kato‘’ en 2006.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, réagissant sur son compte Twitter, suite au décès du cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo, ce dimanche à Ouagadougou, a salué la mémoire d’un ‘’immense réalisateur talentueux’’.
«J’ai appris avec une profonde tristesse, le décès survenu ce dimanche, du cinéaste Idrissa Ouédraogo. Le Burkina Faso vient de perdre un réalisateur à l’immense talent, profondément attaché à son pays », peut-on lire sur la page Twitter du président Kaboré.
Pour le chef de l’Etat burkinabè l’Afrique perd, avec sa disparition, l’un de ses plus valeureux ambassadeurs dans le domaine de la culture.