Une phase cruciale s’est ouverte ce jeudi matin dans le procès de Khalifa Sall. Les plaidoiries ont en effet débuté et c’est, comme le veut la règle, l’Etat, partie civile qui a ouvert cette procédure. Khalifa Sall et les sept coaccusés sont notamment soupçonnés de détournements publics, ils risquent dix ans de prison en cas de condamnation. Pour l’Etat, le préjudice est clairement établi.
En costume sombre, l’agent judiciaire de l’Etat, Antoine Diome, a eu l’honneur d’ouvrir les plaidoiries et mis immédiatement à terre la défense de Khalifa Sall. « On cherche à prouver que les fonds détournés sont des fonds politiques, c’est une histoire qui nous est racontée, monsieur le président », attaque Antoine Diome.... suite de l'article sur RFI