Les faussaires sont avertis. Les projets de loi relatifs à la répression du faux monnayage et des autres atteintes aux signes monétaires ainsi que le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont tous été votés ce mardi par les députés.
À propos du faux monnayage, le ministre des Finances, Amadou Ba, renseigne que les sanctions ont été davantage corsées dans le nouveau texte. Mieux, le sursis est désormais encadré et la Banque centrale aura le droit de récupérer l’argent saisi. Ce, soit pour l’analyser soit pour le détruire.
"Les atteintes aux signes monétaires et la fabrication de fausse monnaie constituent aujourd’hui une préoccupation majeure, parce que c’est une attaque contre l’économie. Au niveau de l’Uemoa, des moyens additionnels ont été donnés au juge à travers cette loi pour réprimer et sanctionner davantage cette pratique", a déclaré Amadou Bâ à l’hémicycle.
Quant au projet de loi sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, il a été voté sans débat. Avec un tel texte, "le Sénégal, aujourd’hui, dispose d’un dispositif légal qui puisse lui permettre de pouvoir lutter avec beaucoup plus d’efficacité". "On a encore plus de moyens juridiques pour lutter contre le blanchiment et le terrorisme", assure l’argentier de l’État.