Dakar (Sénégal)- Les quotidiens sénégalais parus mardi mettent le focus sur le procès du député-maire de Dakar, Khalifa Sall, et Cie jugés dans l’affaire de la gestion de la Caisse d’avance de la ville de Dakar.
«Caisse d’avance, emprunt obligataire, éclairage public-La plaidoirie du maire», rapporte EnQuête, soulignant que Khalifa Sall a repris la parole au 13ème jour de son procès.
Selon M. Sall, «l’objectif de la procédure est juste de neutraliser la ville et empêcher celle-ci de mener de gros investissements».
«Je suis l’un des rares maires de la capitale à ne pas avoir de bail à Dakar», affirme l’accusé.
«Blocage des projets de la mairie-Khalifa charge l’Etat», renchérit Le Quotidien.
Dans L’As, Khalifa se désole des tracasseries de l’Etat contre sa mairie et révèle qu’ «en 5 ans, 115 milliards f cfa sont tombés dans l’eau».
Pour Sud Quotidien, «Khalifa saisit la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite)» en donnant mandat à cette juridiction de fouiner dans ses avoirs.
A ce procès, Walfadjri note que «la stratégie de la victimisation en marche».
De son côté, Libération note : «Caisse d’avance ou fonds politiques à la mairie de Dakar : La lettre qui confond (l’ex maire) Pape Diop».
Selon nos confrères, le 02 août 2002, M. Diop avait écrit au ministre du Budget pour ne pas produire des pièces justificatives dans la gestion de la Caisse d’avance.
Ce faisant, le journal reproduit la réponse du ministre du Budget d’alors qui affirmait qu’ «aucune disposition législative ou réglementaire ne confère une quelconque confidentialité aux dépenses de budget des collectivités locales qui ignorent la notion de dépenses secrètes».
Le Soleil se focalise sur le forum du Parlement de la CEDEAO ouvert hier à Dakar par le président Macky Sall qui appelle à «un espace sans tracasseries» en alliant libre circulation et contrôle sécuritaire.
De son côté, Vox Populi note «une alerte danger à Dakar et sa banlieue» où «les robinets crachent une eau noire et nauséabonde».
L’As met en exergue le chanteur Waly Seck qui, charmé par Macky Sall, lui lance : «Mon cher président, je vous admire».