La confrérie religieuse des mourides a une influence certaine sur la vie politique sénégalaise. Chose que le clan Wade ne semble pas ignorer.
Abdoulaye Wade, du temps où il était au pouvoir, avait apporté un soin particulier à la puissante confrérie mouride, à laquelle il avait prêté allégeance. Et ce n’est pas un hasard si son fils, Karim, s’est fendu d’un long communiqué de condoléances, le 11 janvier 2017, après l’annonce de la mort du khalife général.
« Son soutien de tous les instants, ses prières et autres marques d’attention et d’affection à mon égard ont été une véritable source de réconfort durant ces années de persécution, de détention arbitraire et d’instrumentalisation de la justice », écrit-il. Karim Wade, dont les proches ont souvent loué la piété depuis 2014, n’ignore pas que l’influence de Touba peut peser de manière décisive dans une carrière politique.... suite de l'article sur Jeune Afrique