Les faillites de Sénégal Airlines et d’Air Sénégal internationale, ses ancêtres, ont servi de leçon à Air Sénégal, la nouvelle compagnie nationale du Sénégal. C’est pour éviter les erreurs du passé, notamment le contrôle de l’entreprise par des étrangers, que le gouvernement sénégalais a opté pour un verrouillage du capital.
"Ne nous trompons pas, la clé de réussite d’une aventure industrielle comme celle-ci, c’est la solidité d’engagement du gouvernement, indique Philippe Bohn, directeur d’Air Sénégal, invité du Grand Jury ce dimanche. Les 100% du capital sont détenus par la Caisse de dépôt et de consignation. Il reste 17 milliards à libérer. On ouvre les fonds mais en conservant notre autonomie stratégique. Il n’est absolument pas question de laisser entrer un investisseur qui prendrait 51% de l’entreprise. J’appelle de mes vœux, le privé national."