Dans le cadre de la 3ème édition de la Foire internationale de Kaolack (Fika), la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (Cciak), en partenariat avec l’Inspection d’académie de ladite localité, a organisé un concours didactique sur le thème de ladite foire : "Halal : D’une norme communautaire à une norme économique".
La remise des prix de ce concours dont le parrain est Youssou Ndour s’est tenue ce mercredi 7 février, à l’esplanade du cœur de ville de Kaolack. Serigne Mboup, le président de la Cciak, a profité de l’occasion pour dire sa fierté d’accueillir à Kaolack le parrain avec qui il entretient une relation de 20 ans.
Prenant la parole, Youssou Ndour est revenu sur l’origine de ses liens avec Serigne Mboup. "Quand je le voyais, dit-il, j’ai aimé sa position comme tout le Sénégal. J’ai eu confiance en lui depuis longtemps du fait de sa franchise et le chemin qu’il a emprunté. Je suis encore plus content de lui du fait de sa position et de tout ce qu’il est en train de faire ici à Kaolack. Il est en train de travailler et Dieu lui a donné sa chance. Si son père était encore là, il aurait la tête haute car tu as su retourner à Ndangane (Kaolack). Donc, merci Serigne. J’avais dit que tu peux t’empêcher d’appeler les gens. Parce que, la Fika est une plateforme qui permet à tout le Sénégal de faire focus sur Kaolack."
S’adressant au public, en particulier aux lauréats du concours, Youssou Ndour les a invités à avoir confiance en eux : "La parole est là, la musique est là, tout est là. Mais, il faut croire en vous-mêmes. Il (Serigne Mboup) a cru en lui jusqu’à arriver là où il est aujourd’hui. Et j’ai cru en moi-même jusqu’à arriver là où je suis."
You : "J’ai passé la nuit à la police parce que mon père…"
Pour illustrer son propos sur la confiance en soi, Youssou Ndour raconte une anecdote : "Ici, à la police de Kaolack, en ce moment beaucoup d’entre vous n’étaient pas encore nés. Les témoins sont là. On m’a enfermé dans cette police où j’ai passé la nuit. Parce que, je me suis ’évadé’ pour aller chanter en Gambie, mon père a parlé avec mon oncle pour qu’on m’amène à la police y passer la nuit. Mais, quand je me suis réveillé, j’ai blagué avec les policiers jusqu’à ce que j’ai pu sortir et aller en Gambie. Je précise que je ne me suis pas évadé de prison. J’ai juste blagué avec eux en leur faisant croire que je vais rentrer à Dakar."
Youssou Ndour n’a pas manqué de demander aux jeunes de s’inspirer de Serigne Mboup, d’en faire une référence. Car, souligne-t-il, le patron du groupe Ccbm, comme lui, Pdg du Groupe futurs médias, a cru en son étoile. Serigne Mboup ayant abandonné l’école pour le Daara et lui, l’école pour la musique. "Nous avons tous les deux des employés qui ont des diplômes de Bac et plus. Donc, croyez en vous-mêmes ! L’Etat ne peut pas tout faire."
Les prix sont allés aux élèves des lycées franco-arabe de Kaolack et Valdiodio Ndiaye de Kaolack et de l’Institut de formation Idrissa Guèye (IFIG) de la Chambre de commerce de Kaolack. Chaque lauréat a reçu un poste téléviseur écran plat. Les 4e (lycée Cheikh Ahmadou Bamba) et 5e (Itecom Kaolack) du concours reçu des lots de consolation.