La deuxième édition du festival gastronomique sénégalo-ivoirien dénommé "Attiéké-Poisson" s’ouvre vendredi à Dakar, dans le but de permettre aux Sénégalais de découvrir davantage ce plat emblématique de la Côte d’Ivoire, a annoncé son promoteur Sory Body.
Cet événement gastronomique, prévu au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), "devrait permettre à toute la population sénégalaise de connaître les différentes manières de préparer les plats à base de attiéké", a-t-il expliqué lors d’un point de presse tenu mercredi à la résidence de l’ambassade de Côte d’Ivoire.
Selon son promoteur, ce festival gastronomique "n’est pas un événement purement ivoirien", mais "panafricain, puisque l’attiéké est connu partout surtout au Sénégal".
"Presque tous les africains mangent l’attiéké mais pas toujours de la même façon, il s’agit pour ce festival de présenter les différentes formes d’accompagnement selon les pays, mais également les principaux plats sénégalais et ceux d’autres pays africains invités", a-t-il expliqué.
Il souligne que "c’est cette variété de consommation que les organisateurs souhaitent présenter pour de meilleures échanges culinaires entre communautés en vue d’une intégration des peuples".
Ce faisant, à partir de l’attiéké ivoirien, les visiteurs sont invités à "voir la manière de cuisiner des uns et des autres", selon Sory Body, assurant que l’organisation "a mis les bouchées doubles" cette année, avec la venue du groupe ivoirien "Les Garagistes", qui vont se produire pour la première fois au Sénégal en clôture de ce festival gastronomique qui prend fin dimanche.
La première édition, organisée au centre Culturel Blaise Senghor, à Dakar, en février 2017, fut "un succès avec plus de 2500 entrées en deux jours", a expliqué M. Body.
Un engouement qui a amené les promoteurs à choisir le CICES pour y abriter la 2e édition, avec prés 20 stands prévus pour présenter les spécialités culinaires des deux pays et d’autres pays comme le Cameroun, le Gabon et le Congo.
L’es promoteurs comptent ainsi faire de ce festival "un événement-phare de l’agenda culturel" au Sénégal, en vue de l’institutionnaliser pour qu’il se tienne chaque février, dans l’espoir de voir "de plus en plus de pays" y participer pour présenter leurs spécialités culinaires.