Au Niger, comme au Bénin et au Burkina Faso, les autorités craignent une recrudescence de la fièvre de Lassa en Afrique de l’Ouest, en s’appuyant sur une augmentation des cas observés chez ses voisins. Sylvain Baize, de l’Institut Pasteur de Paris, fait le point sur la réalité de la menace sanitaire.
« Zoom sur un danger de mort », « Bénin : Un homme meurt du virus Lassa à Ségbana », « La fièvre de Lassa a fait 30 morts depuis janvier 2018 au Nigeria »… Depuis le début de l’année, plusieurs médias au Niger, au Burkina ou encore au Bénin ont multiplié les articles inquiets, voire alarmant, faisant planer la crainte de la propagation d’une nouvelle épidémie de la fièvre de Lassa en Afrique de l’Ouest.
L’inquiétude est d’autant plus forte que la maladie, dans sa forme sévère, peut s’avérer létale (dans 1% des cas observés, selon l’OMS). D’autant que les symptômes de cette fièvre hémorragique virale aiguë sont proches de ceux d’Ebola.... suite de l'article sur Jeune Afrique