Dakar (Sénégal) - La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, s’est réjouie des ‘’engagements’’ pris lors de la Conférence du Partenariat mondial pour l’Education tenu à Dakar, soulignant qu’ils sont ‘’un investissement dans l’avenir de millions d’enfants’’ mais aussi ‘’une contribution’’ à l’instauration ‘’d’une éducation inclusive et équitable de qualité’’.
"Face à une urgence éducative, ces engagements sont un investissement dans l’avenir de millions d’enfants et de jeunes. Ils représentent une contribution cruciale dans la mise en œuvre d’une éducation inclusive et équitable de qualité, dont l’UNESCO est l’agence de coordination dans le cadre de l’Agenda 2030’’, a notamment dit la directrice de l’UNESCO dans un communiqué reçu lundi à APA.
‘’L’éducation, a-t-elle ajouté, est la clé du développement et de la paix mais nous sommes en situation de sous-investissement massif dont l’ampleur et les conséquences sont connues’’.
Partant de là, les Etats ont ‘’besoin d’une intelligence collective en action dans une vision de long terme, organisée et financée’’, a affirmé Audrey Azoulay, avant de donner l’assurance que ‘’L’UNESCO sera au rendez-vous en apportant notre mandat, celui que les Etats nous ont confié, à cet effort collectif".
Organisée vendredi dernier à Dakar, la conférence de reconstitution du fonds du partenariat mondial pour l'éducation a collecté 3,3 milliards de dollars sur un objectif de 3,1 milliards de dollars.
Cette enveloppe ne prend pas en compte l’intention de plusieurs pays donateurs de contribuer au cours de la période de financement, c'est-à-dire 2018-2020
Plus de 50 pays en développement ont pris l'engagement d'augmenter leurs dépenses publiques consacrées à l'éducation pour la période 2018-2020 en vue d’atteindre une enveloppe de 110 milliards de dollars. Pour la période 2015-2017, l’enveloppe était de 80 milliards de dollars.
L'UNESCO estime à 39 milliards de dollars annuels le déficit de financement pour atteindre l’éducation universelle de l'enseignement pré-primaire au secondaire dans les pays à faible et moyen revenu, d’ici à 2030.