« Ce procès est un procès politique », ce sont les premiers mots de Khalifa Sall ce lundi matin à l’audience. En prison depuis mars 2017, le député maire de Dakar est soupçonné de détournements de deniers publics. Ce lundi matin, le juge Lamotte a accepté de lui donner la parole.
Dans son élégant boubou blanc, avec fines lunettes, Khalifa Sall s’est exprimé très calmement sans s’emporter, sans notes, mais il avait clairement travaillé cette prise de parole. « Ce procès est un procès politique, il découle de faits, de raisons politiques éminentes ». Khalifa Sall rappelle ensuite que la loi de 1996 donne indépendance à la mairie dans sa gestion.... suite de l'article sur RFI