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Grève du SAMES : Les médecins paralysent le secteur de la Santé
Publié le vendredi 2 fevrier 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© Autre presse par DR
Les agents de la santé sur le pied de grève : l’hôpital de Pikine en passe d’être paralysé
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La grève des médecins membres du Sames se poursuit jusqu’à demain. Les syndicalistes ont paralysé, hier, plusieurs structures de santé, notamment des centres hospitaliers qui ont tout de même assuré un service minimum aux patients.

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a déclenché, depuis hier, sur toute l’étendue du territoire national, une grève de 72 heures. Cette dernière se poursuivra donc jusqu’au 1er février 2018. Les médecins ont ainsi paralysé le secteur de la santé parce que, d’après le Dr Boly Diop, secrétaire général du Sames, le mouvement a été suivi à 100%. A l’en croire, les hôpitaux de Dakar et de l’intérieur du pays ont fonctionné au ralenti, car tous les médecins membres du Sames ont respecté le mot d’ordre. « Nous avons même été soutenu par des paramédicaux qui ne peuvent pas travailler sans les médecins », s’est félicité le syndicaliste. Cependant, le service minimum est respecté, comme d’habitude, dans toutes les structures hospitalières. « Mais, nous allons arriver à un moment où il n’y aura pas ce service parce que nous envisageons de centraliser les urgences. C’est-à-dire qu’à la place du service minimum, nous choisirons un seul hôpital qui se chargera d’offrir des soins aux populations », a informé le Dr Diop.

Les syndicalistes réclament toujours à l’Etat la matérialisation des accords signés en mars 2014. Lesquels portent, entre autres, sur le statut du praticien hospitalier, le régime indemnitaire, la valorisation du travail des médecins régionaux et la signature de l’arrêté portant la retraite des médecins à 65 ans.

Le Sg du Sames a indiqué que le Gouvernement, malgré les promesses faites, n’a pas encore bougé sur aucun des points de revendications. « Nous avons tout fait pour ne pas arriver à ce stade, mais quand quelqu’un refuse de bouger, il faut l’obliger à le faire. C’est ce que nous sommes en train de faire », a expliqué Boly Diop, soulignant que le syndicat menace d’aller à la vitesse supérieure si les autorités ne trouvent pas une solution à leurs revendications. Il a rappelé que la rencontre d’avant-hier avec le Gouvernement a connu un échec puisque les autorités sont encore dans la phase de promesses
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