C'est clair, limpide et net. Les députés de cette législature ne voteront pas le code de la presse en l'état. En effet, ils ne veulent entendre parler ni de dépénalisation, ni de ''déprisonnisation''. Le Groupe Bennoo Bokk Yaakaar, suivant la plume de son président, Moustapha Diakhaté, ''considère que la dépénalisation, la déprisonnisation ne sauraient être envisageables pour la diffamation, l’injure, les fausses informations, les outrages, la discrimination raciale, la haine religieuse ou ethnique par voie de presse''.
Pour BBY, il n'est pas question d'enlever le caractère pénal de ces infractions ''au bénéfice des seuls journalistes'', ni de remettre en cause ''les principes de la généralité et de l’impersonnalité de la loi''. Toutes raisons qui font qu'''il n’est donc pas envisageable que la déprisonnisation et la dépénalisation puissent être adoptées''.