Le procès du député et maire de Dakar et de ses sept coprévenus, dont les audiences ont démarré le 23 janvier, n'a pour l'instant pas abordé les questions de fonds. Poursuivi notamment pour « détournement de fonds », Khalifa Sall et ses avocats sont engagés dans une bataille procédurale. Jeune Afrique fait le point sur les arguments déployés.
Depuis le 23 janvier, date de la reprise, ou plutôt du démarrage effectif, du procès de Khalifa Sall et des sept agents de la mairie, la bataille procédurale fait rage au tribunal correctionnel de Dakar. Beaucoup d’exceptions ont été soulevées par les avocats, certaines visant à annuler toute la procédure, d’autres se concentrant sur certains éléments uniquement.
Pour rappel, au centre de cette affaire se trouve la gestion de la caisse d’avance. Un rapport de l’Inspection général de l’État – dont la teneur est pour l’instant restée confidentielle à l’exception de certains extraits adressés aux avocats de la défense – a servi de base au réquisitoire de renvoi du parquet.... suite de l'article sur Jeune Afrique