Au procès du maire de Dakar, un agent de police en tenue civile a été interpellé dans la salle d'audience. Celui-ci a été pris au collet par les éléments de la gendarmerie en faction dans la salle d'audience. Du récit des faits, il ressort que le policier était en train de manipuler son téléphone lorsqu'il a été surpris par un gendarme. Chose formellement interdite dans la salle d'audience depuis que des images filmées dans l'institution ont été relevées sur les réseaux sociaux et sites d'information en ligne.
Devant la gendarme, la personne appréhendée dit s'être présentée en tant qu'agent de police. Ce qu'ont contesté les gendarmes qui l'ont trainé de force de la salle d'audience N°4 au poste de police interne de la gendarmerie du Palais de justice. Pour l'y amener d'ailleurs, le ton a monté. Un des gendarmes lui a tordu violemment le bras. Il a dû lui opposer de la résistance pour se tirer d'affaire. "Je ne te laisserai pas me casser le bras", lui a-t-il dit devant la foule présente sur les lieux.
Face aux injonctions des éléments le conduisant au poste de police, il leur a bien notifié s'être au préalable présenté à l'agent qui l'a interpellé. Mais sans succès. Des paroles qui semblaient tomber dans l'oreille d'un sourd. Un officier de la gendarmerie prend les choses en main et dirige l'individu vers le bâtiment situé à proximité de la porte d'entrée du palais de justice.
Sur place, quelques agents de police, en civil comme lui ont décliné leur carte professionnelle pour assister leur collègue gardé dans les locaux, mais l'accès ne leur a pas été autorisé. Des témoins de la scène qui disent reconnaitre l'agent appréhendé par les gendarmes ont indiqué qu'il s'agit d'un élément de la Police de Rebeuss. D'ailleurs l'ordre a été donné à l'un d'eux d'informer le commissaire de cette situation qui a valu une arrestation à ce policier dont l'identité demeurait encore inconnue.