Le second Salon international de la musique africaine (SIMA) prévu à Dakar du 20 au 22 novembre 2014 veut renforcer le marché africain, mais surtout assurer la promotion des artistes sénégalais sur la scène africaine et mondiale.
‘’L’objectif du SIMA est de renforcer le marché africain pour que les artistes africains puissent mieux promouvoir leur musique en Afrique et dans le monde’’ a dit mercredi, en conférence de presse, Cécile Rata, administrateur du Bureau export de la musique africaine (BEMA), organisateur de la manifestation.
Mme Rata a ainsi invité le maximum d’artistes sénégalais à s’inscrire en ligne pour participer à ce salon dédié à la musique africaine, sans oublier les professionnels de la musique.
L'évènement sera marqué par des concerts, des showcases, des ateliers de débats, mais surtout des rencontres avec les professionnels producteurs, managers, diffuseurs, entre autres.
En organisant le SIMA, le BEMA veut ainsi renforcer le marché africain de la musique, appuyer la professionnalisation des opérateurs au sein des marchés, promouvoir et exporter la musique africaine en Afrique et hors du continent.
Pour l’administratrice du BEMA, l’industrie de la musique africaine ''a besoin de son propre salon efficace et performant sur le continent'' et le SIMA ''représente une véritable vitrine pour les artistes et professionnels du secteur musical''.
La première édition du SIMA s'est tenue à Yaoundé (Cameroun) en novembre 2013. Elle avait réuni pendant quatre jours près de 4.000 personnes.
Quelque 200 candidatures avaient été enregistrées. Quatre artistes avaient été sélectionnés par les membres du jury, des professionnels de la musique choisis en fonction de leur influence dans le milieu et leur origine géographique.
