Les quotidiens sénégalais parus jeudi continuent de traiter du procès de Khalifa Sall et Cie, mis en cause dans l’affaire de la gestion de sa Caisse d’avance, mais se focalisent sur la bataille de procédures née de la constitution de partie civile de l’Etat et de la mairie de Dakar.
«Constitution de partie civile de l’Etat et de la ville de Dakar-La bataille des arguments», titre EnQuête, selon lequel journal, le Procureur veut l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE) dans la cause.
Mais pour Me Borso Pouye de la défense, «c’est indécent et indigne d’un Etat d ce nom». «Khalifa pense qu’un procès équitable, c’est de ne pas avoir en face de lui l’Etat», rétorque Me Yérim Thiam de la partie civile.
Après deux jours de débats sur la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat et de la ville de Dakar, EnQuête précise que «le tribunal clôt le débat aujourd’hui».
«Affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar-Le procès s’enlise dans la bataille de procédure. Le Procureur, l’Agent judiciaire de l’Etat et les avocats de l’Etat se frottent à la défense. Les débats ont volé par moment», écrit Vox Populi.
Sur la constitution de partie civile au procès de Khalifa Sall et Cie, Sud Quotidien note que «le parquet persiste…la défense s’accroche».
Faisant état d’échanges entre la défense et le Procureur, Le Quotidien constate un «spectacle à Bass tension».
Me Borso Pouye cogne et affirme que «l’Etat a intérêt à avoir la tête de Khalifa». Le Procureur Serigne Bassirou Guèye répond : «Je ne m’intéresse pas aux têtes chevelues».
Toutes choses qui poussent Walfadjri à parler de «théâtre au procès de Khalifa», informant que le maire de Grand-Yoff a été interpelé pour trouble d’audience.
«Procès caisse d’avance de la ville de Dakar-L’Etat expose de Sall draps», rapporte L’Observateur.
Se focalisant sur les «micmacs autour des marchés» à la Cour suprême, L’As soulève des bizarreries au sujet du fonds de la formation continue des magistrats et des interrogations autour du marché d’achat d’ascenseurs et des tenues des chauffeurs.
Le Soleil revient sur la production et la distribution de cartes d’identité et d’électeur, et renseigne que «6 régions (sur 14) totalisent 70% des retraits».
Selon le journal, 3 698 991 cartes sont retirées dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Saint-Louis, Kaolack, Louga ; et que dans 32 départements sur 45, le taux de retrait varie entre 90 et 98%.