Avant l'éclatement du conflit, au début des années 1980, environ 75 touristes venaient visiter la Casamance. Le conflit casamançais a contribué à mettre à genou l’activité touristique dans la mesure où plusieurs hôtels étaient obligés de fermer. Depuis quelques années, l’espoir renaissait. Mais la région renoue à nouveau avec la violence suite à l’assassinat samedi dernier de 14 bûcherons au sud de Ziguinchor.
En moyenne, 25 000 touristes visitent la Casamance chaque année. Mais depuis une semaine, avec le regain de la tension suite à l’assassinat de 14 bûcherons dans la forêt de Boffa, au sud de Ziguinchor, les opérateurs touristiques sont inquiets.
« C'est inquiétant, mais de bonnes volontés viendront quand même. Les nationaux sont là et on va essayer de s'organiser pour mieux travailler. 87 campements sont en activité », explique Lamarana Kanté est le président de la Fédération des associations des campements touristiques.
Plusieurs groupes ont annulé leur réservation suite aux annonces du gouvernement français conseillant ses ressortissants d’éviter le sud de Ziguinchor et la frontière avec la Guinée-Bissau. 80 % des touristes qui visitent la région sont français. « C'est évidemment un sujet de préoccupation parce que la région reçoit la majorité de ses touristes de la France. Donc si jamais une note interdit ou appelle à la prudence, ça pose problème. je pense qu'il faut prendre les choses dans un contexte mondial d'insécurité », Modou Diouf, directeur de l’office du tourisme en Casamance.... suite de l'article sur RFI