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La réintégration de l’Us Ouakam au sien de l’élite du football, un des sujets en exergue
Publié le jeudi 18 janvier 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




La réintégration de l’Union sportive de Ouakam (USO) au sein de l’élite du football sénégalais, suivant en cela une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS), est l’un des sujets les plus en exergue dans les quotidiens parvenus jeudi à l’APS, dont certains demeurent dans le même temps tournés vers les suites de la tuerie de Boffa, dans le département de Zicginchor (sud).

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) "vient de lever la suspension de l’Union sportive de Ouakam, survenue après les incidents du 15 juillet dernier qui ont causé la mort de 8 supporteurs mbourois et plusieurs blessés. Du coup, les Ouakamois réintègrent la Ligue 1" de football, annonce le journal Le Quotidien.

L’Observateur rappelle que l’US Ouakam avait sollicité le TAS en appel le 2 octobre dernier, dans une procédure d’arbitrage qui l’opposait à la Fédération sénégalaise de football et à la Ligue sénégalaise de football professionnel.

La décision rendue par ce tribunal, "grandement en faveur du club ouakamois (…), risque d’avoir de grandes conséquences sur l’avenir immédiat du football local", souligne L’Observateur. Walquotidien semble du même avis. "Le TAS file la patate chaude aux fédéraux", titre ainsi ce journal.

"Suspendu pour cinq ans par la commission de recours de la Fédération sénégalaise de football (FSF), l’Union sportive de Ouakam a été rétablie dans ses droits par le Tribunal arbitral du sport. Dans sa décision rendue publique, hier, le TAS a cassé cette suspension et a ordonné l’intégration de l’USO dans l’élite du football sénégalais", écrit Walfquotidien.

Outre ce sujet, les quotidiens traitent principalement de la situation en Casamance, la zone méridionale du Sénégal où des individus armés avaient exécuté 14 personnes il y a de cela plus de deux semaines, dans une forêt classée de Boffa-Bayotte, dans le département de Ziguinchor, la capitale de la région du même nom.

"Macky Sall prend les choses en main", affiche Le Témoin quotidien, au sujet des opérations de sécurisation menées depuis ce drame, combinées à une enquête visant à trouver les auteurs encore non identifiés de cette tuerie perpétrée dans une zone pas tout à fait stable en raison d’une rébellion armée d’une trentaine d’années.

Selon Le Témoin quotidien, le président Macky Sall "a instruit les forces de défense et de sécurité d’engager tous les moyens requis afin de neutraliser durablement toutes les bandes armées qui sévissent sur l’ensemble du territoire national" et en Casamance en particulier.

"Plusieurs semaines après la tuerie sauvage de Boffa, l’armée poursuit ses opérations de ratissage dans la Casamance des profondeurs. Outre les nombreuses arrestations effectuées par les gendarmes, les militaires ont pulvérisé à l’artillerie lourde les bestioles et zones tampons où s’étaient retranchés des groupes de rebelles", ajoute ce journal.

Il signale par ailleurs que le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de "suspendre jusqu’à nouvel ordre toutes les autorisations de coupe de bois", activité qui aurait un lien avec cette tuerie dont les victimes sont présentés comme des exploitants forestiers essentiellement.

"Suite au massacre de la forêt classée de Boffa-Bayotte qui a fait 14 morts et 7 blessés, le président Macky Sall demande la suspension jusqu’à nouvel ordre de toutes les autorisations de coupes de bois et de procéder, sans délai, à la révision du Code forestier", souligne de son côté Sud Quotidien.

"En Conseil des ministres, hier mercredi, première réunion du genre qu’il a présidé depuis la survenue de cet incident condamné à l’unanimité par les autorités, toute la population et le MFDC", la rébellion armée casamançaise, "le chef de l’Etat a exhorté les forces de défense et de sécurité à engager tous les moyens requis afin de neutraliser durablement toutes les bandes armées qui sévissent sur l’ensemble du territoire national", poursuit le journal.

"Macky, chef de guerre", renchérit Enquête via sa manchette. "Hier, après avoir fait observer une minute de silence", lors du Conseil des ministres, "le président de la République s’est voulu ferme" en demandant au gouvernement de "diligenter dans les meilleurs délais toutes les enquêtes nécessaires en vue de mettre la main sur les auteurs directs de cet acte et leurs complices". rapporte le même journal.

Le quotidien national Le Soleil, loin de ces deux sujets, évoque une performance "record" du Sénégal en matière de financements extérieurs, qui ont atteint "7020 milliards FCFA en cinq ans", soit depuis l’arrivée au pouvoir de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall.
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