Face à l'ampleur des maladies similaires aux insuffisances rénales chronique, et les méthodes de traitement jugées encore précaires par rapport aux nouvelles technologies d'intervention en application dans les pays modernes, le premier ministre a annoncé hier à Kaolack, la révision du projet de loi formulé par le Ministre Eva Marie Coll Seck au sujet de l'ouverture au Sénégal d'un centre de transplantation rénale pour une meilleure prise en charge des malades vivant avec cette symptôme.
Pour Mme Aminata Touré, la mise en service d'une telle structure est d'autant plus important, car elle va non seulement assurer la guérison d'un certain nombre de patients en souffrance, mais elle fera surtout éviter aux personnels soignant les traitements de routine qui, naturellement, se poursuivent pendant des mois voire même des années sans aucune solution pouvant améliorer la santé du patient.
Le premier Ministre a en effet fait cette annonce à l'occasion de la célébration de la journée du rein, qui s'est tenue en présence de son collègue de la santé et de l'action sociale Eva Marie Coll Seck. Une édition qui a coïncidé cette année avec l'inauguration de deux unités sanitaires essentielles à la prise en charge d'une certaine catégorie de malades, tirés des couches les plus vulnérables de la société. Il s'agit en effet du nouveau centre de santé et de réinsertion sociale (Csrs) pour les malades mentaux et d'une unité d'hémodialyse, la première structure du genre à être implantée dans le centre du pays pour le traitement des maladies liées aux insuffisances rénales.
Ainsi en dépit d'une volonté politique de l'Etat de trouver une issue favorable aux personnes vivant au seuil de la pauvreté, ne disposant guère de moyens suffisants pour assurer leur propre couverture en matière de santé, l'ouverture de ces deux structures et leur mise en service au profit des concitoyens, est aussi une manière pour nos décideurs de faire profiter au maximum de personnes des 5 Milliards de Frs, investis pour la mise en oeuvre du programme de couverture maladie universelle (Cmu) dont le but visé est surtout d'améliorer la santé et l'épanouissement social des populations.
Une politique dont le fondement consiste à mettre à la disposition des populations des soins de qualité assurés par des services spécialisés. Il faut surtout le noter, l'ouverture de ces deux unités d'intervention médicale a été à l'origine d'un grand ouf de soulagement poussé par les populations, surtout les malades présentant des insuffisances rénales qui, dans un passé récent, se trouvaient dans l'obligation de faire 2 à 3 fois la navette Dakar/ Kaolack pour une intervention en hémodialyse.
S'agissant du nouveau centre de santé et réinsertion sociale (Csrs), il est baptisé «centre Imam Hassane Cissé». D'une capacité d'accueil de 56 patients, ce centre a pour mission d'assurer le retour à une certaine catégorie de personnes marginalisées dans des activités comme l'aviculture, l'horticulture, et l'Artisanat afin qu'elles puissent retrouver leur place et leur dignité dans la société.
