Au Sénégal, les journalistes et le personnel de l'Agence de presse sénégalaise (APS) sont en service minimum jusqu'au lundi 14 janvier. Retard sur les salaires, manque de moyen pour travailler... la petite centaine de salariés revendique un budget annuel plus important.
« Toute actualité en temps réel ». Le slogan affiché sur les murs de l'APS ne semble plus d'actualité. En raison d'un budget insuffisant, les journalistes, ici Khady Sakho, ne peuvent plus travailler correctement : « C’est de la colère. C’est un sentiment de dégoût, de mépris. Il y a juste le service minimum. Tout le monde est dans le combat parce que c’est un combat commun. »
Dette bancaire, dette fiscale, l'Agence de presse sénégalaise accumule les problèmes. Et son budget annuel, plus de 400 millions de francs CFA, permet tout juste de payer les salaires, explique le directeur général Thierno Birahim Fall : « Donc, même pour les salaires au mois de septembre, les ressources s’épuisent. On essaie de colmater la brèche avec des recettes commerciales, avec des partenariats avec certaines institutions. »
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