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Code électoral-Macky accélère la cadence: le projet de loi examiné par Moustapha Diakhaté et Cie après le 4 avril
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  setal.net


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© Autre presse par DR
Une session de l`assemblée nationale


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Après avoir pris fait et cause pour l’opposition, sur certaines questions lors de la revue du code électoral, le chef de l’Etat franchit un autre palier quant à la tenue des élections locales à date échue du 29 juin prochain. La saisine de l’Assemblée nationale pour l’examen du nouveau code abrogeant et remplaçant la loi portant code électoral annoncée vendredi dernier, sera effective après la fête de l’indépendance.


En effet, aussitôt après le 4 avril, les députés sont convoqués en procédure d’urgence pour examiner le projet de loi de la revue du code électoral. La commission des lois se penche ce jeudi sur la loi après la conférence des présidents qui s’est tenue hier lundi. Selon la Rfm, la plénière de la procédure d’urgence devra se tenir lundi ou mardi. Ce, pour donner suite à la requête du chef de l’Etat abrogeant et remplaçant la loi portant code électoral en sa partie législative modifiée.


Dans ce code électoral de 298 articles contre 360 pour l’ancien soumis aux députés, le chef de l’État a inséré des dispositions spéciales relatives à la désignation des conseillers municipaux de ville. Pour ce qui concerne les villes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès, les candidats élus proviendront des listes des conseillers élus au scrutin majoritaire et proportionnel, organisés dans les communes qui composent l’agglomération urbaine.

Ce qui n’est pas du tout pour plaire au camp de l’opposition et des non alignés qui tout en appelant Moustapha Diakhaté et Cie à leurs responsabilités de « représentants du peuple sénégalais », n’excluent pas de saisir le Conseil constitutionnel et même la Cour de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui selon Ndiaga Sylla, coordonateur du pôle des non alignés et non moins vice-président de Jëf Jël, interdit toute modification du code électoral à six (6) mois des échéances. Et ce, sans consensus.

Ça promet.

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