La Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho) dit avoir appris, "avec consternation les douloureux évènements survenus le samedi 6 janvier à Bofa Bayotte, en Casamance et qui se sont soldés par des morts et des blessés". Dans un communiqué parvenu à Seneweb, elle dénonce les actes barbares commis contre 15 exploitants de bois. "En plus d'être lâches et d'une cruauté qui heurte la conscience, ces actes visent à saper le processus de paix et l'accalmie notée depuis ces dernières années dans le dossier casamançais", relève le document.
La Raddho qualifie "d'un autre âge et irrespectueux de la dignité humaine" la mort atroce de ces 15 personnes.
Sadikh Niass, Secrétaire général de l'organisation demande "à l'État du Sénégal de prendre toutes les dispositions utiles pour traquer, arrêter et traduire les auteurs de tels actes et leurs complices devant les tribunaux afin de décourager tous ceux qui seraient tentés par la commission de tels actes".
Dans le même sillage, la Raddho lance "un pressant appel aux populations et aux organisations qui disposent d'informations pouvant aider à l'éclatement de la vérité, à coopérer avec les forces de défense et de sécurité".