L’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) ambitionne de faire du Sénégal ‘’un pays aquacole de premier plan en Afrique de l’Ouest’’, afin de mettre à la disposition des populations des produits halieutiques de qualité et en quantité suffisante, a déclaré son directeur général, Maguette Ba, dans un entretien avec l’APS.
‘’Nous avons l’ambition de développer l’aquaculture au Sénégal et d’en faire un pays aquacole de premier plan en Afrique de l’Ouest susceptibles de mettre à disposition des produits halieutiques de qualité et en quantité suffisante pour combler les gaps, même dans les régions où il en manque’’, a-t-il dit.
L’ANA veut également ‘’pouvoir passer à l’exportation pour jouer sur la balance commerciale, sur la fiscalité au plan national mais aussi au plan local’’, a révélé M. Ba.
‘’L’aquaculture est mentionnée dans les stratégies politiques de développement économique et social jusqu’à la SNDES où l’aquaculture impacte neuf lignes d’actions différentes. Le premier axe est la création de richesses et la stratégie de croissance accélérée’’, a-t-il fait savoir.
‘’La préoccupation de notre département ministériel est la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement, parce qu’il faut faire, dans certains cas, ce qu’on appelle l’aquaculture de repeuplement en Sine-Saloum mais aussi dans la vallée du fleuve Sénégal’’, a-t-il souligné.
‘’La réalisation des objectifs de l’ANA, en termes de production aquacole, va se jouer à différents niveaux, sur le plan économique, sur le plan social mais aussi sur le plan environnemental’’, a fait observer Maguette Ba.
Selon lui, ‘’l’aquaculture, au Sénégal, est un secteur très stratégique et au-delà même de l’économique, c’est le socioculturel’’.
