Le contrat de la première génération des Agents de proximité arrive à terme au mois de mars prochain. C’est, donc, 7000 agents qui risquent de se retrouver au chômage, selon le journal Les Echos, qui cite le rapport d’activités 20187 du Ministère des l’Intérieur. Une situation qui préoccupe la tutelle dans un contexte préélectoral et de menace terroriste. « La démobilisation de plus de 7000 jeunes dans un contexte socio-politique sensible constitue une opération assez délicate », avertissent les services du Ministère de l’Intérieur.
Face à ce qu’on peut considérer comme une bombe à retardement, trois options s’offrent à l’Etat: prolonger leurs contrats d’engagement, leur accorder un quota ou un bonus social dans les concours de la police et de la gendarmerie, ou les recruter dans la fonction publique.