Pour le ministre congolais de l’Économie, les États africains doivent s’atteler à bâtir de vraies économies compétitives, plutôt que de se préoccuper de disposer chacun de sa monnaie. Ce qui ne l’empêche pas de suggérer des évolutions dans la politique monétaire de la zone CFA, notamment le passage de la fixité par rapport à l’euro à une flexibilité contrôlée.
Depuis plus d’un an, il ne se passe plus un jour sans que les Africains de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) ne parlent du franc CFA. Ils le font sous toutes les coutures : mauvaise monnaie, cause des déconvenues économiques, bonne monnaie, garante de la stabilité macro-financière, monnaie aux relents coloniaux, monnaie d’avenir malgré tout, etc.
Ces échanges vifs dénotent, à tout le moins, de l’intérêt qu’ils accordent au devenir économique de leurs pays. Cependant, on peut déplorer le fait que mal ordonné, le débat va dans tous les sens, et on en vient à se demander quel est le vrai sujet qui mérite débat.
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