Dakar connaît des pics de pollution atmosphérique particulièrement importants depuis la période des fêtes de Noël. La capitale sénégalaise était de nouveau placée jeudi 4 janvier en alerte rouge ; la qualité de l’air y est donc mauvaise, le risque sanitaire « réel », selon les organismes de contrôle. La pollution sur la presqu’île pourtant balayée par l’air marin est un vrai sujet de préoccupation tout au long de l’année. Elle est à l’origine de problèmes de santé chez les habitants de la capitale, notamment des pathologies respiratoires.
Les services de contrôle avaient tablé sur une diminution progressive des concentrations de particules fines après des pics en fin d’année ; c’est le contraire qui semble s’être produit. La qualité de l’air continue de se dégrader à Dakar, la faute au parc automobile très polluant, aux industries, aux déchets incinérés, mais aussi à la poussière désertique qui accentue le phénomène.
« C’est assez typique des conditions météorologiques de cette période l’année, témoigne Aminata Mbow Diokhané, chef du centre de gestion de la qualité de l’air du Sénégal. Les particules sont émises par différentes sources dans le trafic automobile diesel, les activités industrielles, etc. Mais ce genre de pic s’observe quand il y a des vents de sable, de poussières, en provenance du Sahara. »
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