Deux réseaux mondiaux d’organisations non gouvernementales invitent les pays africains présents au sommet Afrique-Union européenne sur «investir dans les populations, la prospérité et la paix» qui se tient les 2 et 3 avril, à mettre la pression sur la partie européenne afin qu’elle intègre la transition énergétique dans sa coopération.
«Lors de ce sommet des chefs d'Etat Afrique-UE, nous recommandons aux gouvernements africains de maintenir la pression pour que l'UE fasse de la transition énergétique et de l'accès aux énergies renouvelables une réalité dans les Etats-membres mais aussi dans sa politique de coopération avec l'Afrique», indique un communiqué transmis à APA.
Les signataires du texte, le Réseau Action Climat (CAN) et le Réseau Climat & Développement (RC&D), disent compter sur la Commission de l'Union africaine et le Comité des chefs d'Etat sur les changements climatiques (CAHOSC) pour appeler l'Union européenne à renforcer les objectifs de lutte climatique qu'elle compte inscrire dans l'accord sur le climat qui sera adopté fin 2015.
« Si nous apprécions les efforts entrepris au fil des décennies par les deux continents dans le domaine des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, nous organisations de la société civile africaine, estimons que beaucoup reste à faire pour défendre et obtenir un accès durable aux services énergétiques dans un contexte de changement climatique», estiment lesdits réseaux.
Ils soulignent que la deuxième réunion de haut niveau du partenariat Afrique-Europe sur l'énergie qui s'est tenue le 12 et 13 février 2014 à Addis Abeba a montré que la pauvreté énergétique reste l'un des plus grands défis pour le développement en Afrique.
«C'est pourquoi nous attendons que le partenariat UE-Afrique permette, à l'aide de financements publics et de transferts de technologie appropriées, d'appuyer et renforcer le déploiement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique sur notre continent, en réponse au double défi énergétique et climatique», disent-ils.